On oppose généralement le salariat à l’entrepreneuriat. Le premier offre une sécurité de l’emploi ainsi que divers avantages sociaux, organisationnels ou encore financiers. L’entrepreneuriat est lui, source de bienfaits et accélérateur de nouvelles compétences…
1. L’entrepreneuriat comme source de bienfaits
L’idée principale de l’entrepreneuriat, c’est de ne dépendre que de soi. Tout créateur d’entreprise, recherche consciemment ou non une plus grande liberté dans son travail. Pour certains salariés, la hiérarchie peut par exemple devenir contraignante au fil des années. L’entrepreneur est quant à lui, entièrement libre de ses décisions et devient maître de l’organisation de son travail.
Évidemment de nouvelles obligations apparaissent en étant chef d’entreprise. La gestion des relations avec les partenaires ou les clients ainsi que l’aspect administratif deviennent de nouvelles responsabilités. Contrairement aux idées reçues, un entrepreneur n’est pas seul.
Il est certes indépendant mais cela ne l’empêche pas de s’entourer de professionnels dans certains domaines d’expertise (Comptabilité, Juridique, Communication…). En réalité, l’aspect social est même un facteur de réussite pour l’entrepreneur.
Bon nombre de créateurs d’entreprise s’accordent à dire que l’entrepreneuriat contribue à l’épanouissement professionnel mais aussi personnel. En effet, la fixation d’objectifs et leur réalisation apportent un fort sentiment de fierté. Le challenge pousse l’entrepreneur à se dépasser ; il est alors fier de partager sa réussite aux personnes qui l’entoure comme la famille, les amis ou encore le réseau professionnel.
Et la rémunération dans tout ça ? Même si certains jeunes entrepreneurs ne se versent pas de salaire les premières années, ces derniers affirment qu’à plus long terme, la création d’entreprise leur permet d’être financièrement plus à l’aise qu’en étant salarié. Si son business se développe correctement, un créateur d’entreprise peut rapidement voir ses revenus se démultiplier là ou un salarié aura besoin de plus de temps.
2. L’entrepreneuriat, un accélérateur de softs skills
Si la formation et la maîtrise de certaines compétences techniques sont parfois essentielles dans l’occupation d’une fonction, elles sont également insuffisantes. Dans un monde du travail en perpétuelle transformation, l’obsolescence des compétences techniques (Hard Skills) s’accélère, si bien que le principal défi pour le salarié est aujourd’hui de parvenir à adapter ses compétences à des fonctions qui ne cessent d’évoluer.
L’agilité ou encore l’adaptabilité deviennent des qualités essentielles qui prennent une place croissante dans le développement professionnel. Or ce sont bien ces qualités qu’un créateur d’entreprise développera en priorité dans son aventure entrepreneuriale.
La création d’entreprise devient donc un levier incontournable pour développer un certain nombre des Soft Skills comme :
Capacité à résoudre des problèmes complexes
Esprit critique
Créativité
Management
Esprit d’équipe
Intelligence émotionnelle
Jugement et prise de décision
Sens du service
Négociation
Flexibilité
De manière générale, créer une entreprise n’est pas une aventure de tout repos. L’entrepreneuriat est un bon moyen pour développer sa résistance à l’échec mais surtout sa capacité à rebondir.
A noter qu’il n’est pas rare de voir certains entrepreneurs revenir vers le salariat (parfois malgré leur volonté). Il est alors important de souligner que les profils d’entrepreneurs (même en échec) sont aujourd’hui plébiscités par les recruteurs car ils offrent un large panel de compétences. Le développement de Soft Skills devient donc un atout majeur dans le monde du travail de demain !
Source : https://creactifs.com/
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